Des solutions pour le monde d’aujourd’hui : l’éco industrie locale

et si on avait des industries qui nous permettent de faire les objets indispensables localement ?

 

Ce texte de pure fiction est librement inspiré par le livre de Luc Dando « Vers une Eco industrie Locale »

Nous sommes en avril 2030 et Katia est heureuse de partir travailler dans son atelier. Aujourd’hui elle doit réaliser des petites pièces avec sa machine outil pour son ami Paul qui assemble des parapluies. Elle est très fiere de sa machine qu’elle a améliorée avec l’aide du labo dédié au Low Tech toulousain. Toulouse n’a plus que 5% de chomeurs car depuis la crise de 2020, une fantastique force de créativité a ébranlé le vieux système économique.

On est passé d’un système basé sur quelques grandes entreprises mondialisées à une myriade de petites entreprises locales qui travaillent main dans la main pour fournir tous les biens essentiels dont a besoin la région.

En 2020 une énorme crise dû à un tout petit virus a fait vaciller l’ancien modèle économique : elle a montré le risque de délocaliser au coût minimum les biens de première nécessité. Le zéro stock prôné par la méthode Lean a donné lieu à des ruptures d’approvisionnement. L’approche mono source a bloqué toute la production quand le virus sévissait là où l’usine de production était située.

Heureusement, en s’inspirant des principes de l’éco industrie locale de très nombreux entrepreneurs, artisans, ingénieurs ont relevé le défi !

Ils ont inventé des machines robustes, faciles à réparer et capables de faire des pièces très variées. Ils ont créé des petits ateliers capables de s’adapter à la demande. Ils se sont mis à coopérer ensemble pour pouvoir fournir en fonction des besoins et en ce moment comme il pleut beaucoup, Katia fabrique des embouts pour les parapluies de Paul. Demain elle emboutira des pelles à main pour le jardinage car c’est ses amis permaculteurs lui en ont demandées ! Elle se sent utile et c’est quand même autre chose que le bullshit job qu’elle avait il y a 10 ans, dans un gros bureau d’étude où elle fournissait des rapports que personne ne lisait !

Si ce monde vous tente, rejoignez la transition !