[Nouvelle] Rencontre des groupes de transition du Sud-Ouest

L’événement est reprogrammé aux Samedi 12 et Dimanche 13 septembre

à

L’ancien Carmel de Moissac, 5 sentier du Calvaire.

 

Un week end chaleureux et très formateur durant lequel sont organisés des activités pour se rencontrer, en apprendre plus sur les actions mises en place et initier un réseau de villes en transition sur le Sud-Ouest.

La rencontre concerne des personnes engagées dans un mouvement de villes et territoires en transition ou de personnes de mouvements proches et résolument tournées vers l’action comme alternatiba, collectif climat, extinction rebellion, groupe collapso…

Pour ceux déjà inscrits avant confinement merci de confirmer votre présence. Pour les autres il reste 30 places, n’hésitez pas ! 

Pour plus d’informations ou une pré-inscription, envoyer un mail à toulouseentransition@gmail.com

https://www.facebook.com/events/2635360226720939/

 

Scénario Biorégion 2050 pour l’île de France, à adapter à la région toulousaine ?

L’institut Momentum a réalisé une étude extrêmement complète sur un scénario prospectif pour l’île de France en 2050 après le pic de pétrole. 

“Avec le soutien du Forum Vies Mobiles, l’Institut Momentum a élaboré un scénario visant à imaginer une Ile-de-France sans voitures à l’horizon 2050. Dans cette vision inédite développée dans une étude de 240 pages que nous publions aujourd’hui, nous utilisons la biorégion d’abord comme un instrument interprétatif pour affronter la dégradation actuelle de nos urbanisations diffuses caractérisées par d’immenses empreintes écologiques et par une dissolution du concept de ville dans des structures fortement dissipatives qui entraînent des consommations énergétiques croissantes.”

 “Une biorégion est un territoire dont les limites ne sont pas définies par des frontières politiques, mais par des limites géographiques. Cette vision conçoit les habitants d’un territoire, leurs activités et les écosystèmes naturels comme une seule unité organique au sein de laquelle chaque site, chaque ressource, de la forêt à la ville, des plateaux aux vallées, est développé de manière raisonnable en s’appuyant sur les atouts naturels du territoire. C’est une façon de penser l’espace urbain et l’activité humaine en relation intime avec son territoire. “

Et si, on construisait une vision équivalente pour la région toulousaine ? 

https://www.institutmomentum.org/bioregion-ile-de-france-2050-scenario-de-linstitut-momentum/ 

 

Des solutions pour le monde d’aujourd’hui : l’éco industrie locale

et si on avait des industries qui nous permettent de faire les objets indispensables localement ?

 

Ce texte de pure fiction est librement inspiré par le livre de Luc Dando “Vers une Eco industrie Locale”

Nous sommes en avril 2030 et Katia est heureuse de partir travailler dans son atelier. Aujourd’hui elle doit réaliser des petites pièces avec sa machine outil pour son ami Paul qui assemble des parapluies. Elle est très fiere de sa machine qu’elle a améliorée avec l’aide du labo dédié au Low Tech toulousain. Toulouse n’a plus que 5% de chomeurs car depuis la crise de 2020, une fantastique force de créativité a ébranlé le vieux système économique.

On est passé d’un système basé sur quelques grandes entreprises mondialisées à une myriade de petites entreprises locales qui travaillent main dans la main pour fournir tous les biens essentiels dont a besoin la région.

En 2020 une énorme crise dû à un tout petit virus a fait vaciller l’ancien modèle économique : elle a montré le risque de délocaliser au coût minimum les biens de première nécessité. Le zéro stock prôné par la méthode Lean a donné lieu à des ruptures d’approvisionnement. L’approche mono source a bloqué toute la production quand le virus sévissait là où l’usine de production était située.

Heureusement, en s’inspirant des principes de l’éco industrie locale de très nombreux entrepreneurs, artisans, ingénieurs ont relevé le défi !

Ils ont inventé des machines robustes, faciles à réparer et capables de faire des pièces très variées. Ils ont créé des petits ateliers capables de s’adapter à la demande. Ils se sont mis à coopérer ensemble pour pouvoir fournir en fonction des besoins et en ce moment comme il pleut beaucoup, Katia fabrique des embouts pour les parapluies de Paul. Demain elle emboutira des pelles à main pour le jardinage car c’est ses amis permaculteurs lui en ont demandées ! Elle se sent utile et c’est quand même autre chose que le bullshit job qu’elle avait il y a 10 ans, dans un gros bureau d’étude où elle fournissait des rapports que personne ne lisait !

Si ce monde vous tente, rejoignez la transition !

Petite histoire de la transition : Ouvrir un café associatif ?

Maxime a posé un an de congé sabbatique en 2018 afin de mener un projet qui lui tenait à cœur, ainsi qu’à toute l’équipe du foyer rural du village de Lasserre-Pradère : ouvrir un café associatif dans le village, uniquement tenu par des bénévoles afin de créer un lieu pour promouvoir l’éducation populaire, les échanges inter-générationnels, les savoir-faires ou tout simplement pour se retrouver autour d’un verre.

Le projet s’est concrétisé autour du bâtiment de l’ancienne école, mis à disposition par la mairie, et pendant plus d’un an, le groupe des bénévoles s’est soudé autour des travaux de rénovations. De très bons moments lors desquels tout le monde a pu apporter ses compétences (culinaires pour les encas, bricolage-rénovation, déco-aménagement du lieu etc).

Le lieu est ouvert depuis le 19 Octobre 2019. Vous pouvez consulter la vidéo du projet ainsi que le programme mois par mois sur la page facebook du café le Buv’Art (facebook.com/cafelebuvart).

Et voici les impressions et réflexions de Maxime concernant ce beau projet :

Pour moi, ce projet de Buv’Art c’est la petite histoire dans la grande histoire.

La petite histoire de simples habitants d’un village qui se regroupent pour construire quelque chose ensemble, et contribuent ainsi à la Grande Histoire des relations humaines, du vivre ensemble.

C’est la petite histoire d’un projet qui cherche à réutiliser le matériel usagé, faire au mieux avec peu d’argent, réparer pour redonner une seconde vie aux choses, dans la Grande Histoire d’une société qui produit tellement qu’elle croule sous les choses matérielles gaspillées, inutilisées tandis que les ressources naturelles sont précieuses et limitées.

C’est la petite histoire de personnes qui ont une prise de conscience écologique et qui ont compris qu’il faut donner une place primordiale au local, aux produits biologiques, éveiller les consciences sur d’autres façons de vivre… dans la Grande Histoire d’un monde globalisé, où les marchandises font le tour de la terre pour être consommé, où les personnes vont se divertir à l’autre bout du monde sans voir la beauté qu’ils ont sous les yeux.

C’est la petite histoire des gens simples, des personnes âgées, des jeunes, des artistes, des bricoleurs, des retraités, des curieux, des adorables et des râleurs, qui ont pensé qu’un lieu pour se retrouver va leur apporter un bonheur simple, dans la Grande Histoire de la performance, la compétition, des amis dématérialisés et  de l’opposition des uns par rapport aux autres.

C’est ça notre petite histoire, mais comme elle a tout d’une grande, elle nous rend heureux de faire notre part.